The Yellow Book

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« The Yellow Book est une revue artistique et littéraire britannique, publiée à Londres par Elkin Mathews et John Lane, puis par John Lane seul, entre 1894 et 1897. Le Yellow Book était publié par la maison d’édition fondée par Mathews et Lane, la Bodley Head. Cette revue trimestrielle, vendue au prix de 5 shillings, était représentative des courants esthétisants de l’époque. Le Yellow Book est cité par Oscar Wilde dans Le Portrait de Dorian Gray et dans Un mari idéal. La revue accueillait plusieurs genres littéraires et artistiques : poèmes, nouvelles, essais, illustrations originales, portraits, reproductions de tableaux. Son premier directeur artistique fut Aubrey Beardsley. D’autres artistes contribuèrent au Yellow Book, tels Charles Conder, William Rothenstein, John Singer Sargent, Walter Sickert ou Philip Wilson Steer. » (cit. wikipedia.org)

Pourquoi jaune ? Il semble que ce jaune réfère à la couleur des couvertures des livres français de l’époque. C’est notamment le cas des éditions Charpentier et des éditions d’Alphonse Lemerre, ce dernier publiant notamment Charles Baudelaire, Barbey d’Aurevilly, Gustave Flaubert. Ce jaune n’est pas solaire mais pastel, pâle et maladif. Son symbolisme n’est pas celui de la lumière, mais celui de la trahison, de l’ambiguïté, de la ‹ twilight zone ›. C’est un jaune crépusculaire, un peu avant la nuit ou encore unéclairage artificiel, une ‹ fausse lumière  ›, à la bougie. Il me semble par ailleurs remarquable que cette couleur soit la même que celle du ‹ salon jaune  › de La Fortune des Rougon, d’Emile Zola. Quoiqu’il en soit, il semble bien que ce ‹ jaune › réfère bel et bien à l’esthétique française d’alors. Il faut souligner combien l’influence française est grande à cette époque. Dans le parcours d’un artiste anglais ou américain d’alors, le passage à Montmartre semble bien être une étape obligé… » (cit. indexfantastique.fr)

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« En 1894, Beardsley est engagé comme directeur artistique et illustrateur d’une nouvelle revue trimestrielle, le Yellow Book. Ces œuvres, et les planches qu’il réalise pour la Salomé de Wilde, en 1893, lui valent la notoriété ; les critiques, qui avaient salué en ce tout jeune artiste le successeur de Morris, vont bientôt dénoncer en lui l’artiste décadent. Très influencée par l’Art nouveau et par l’art japonais, l’œuvre de Beardsley se caractérise par les effets des noirs et des blancs très contrastés, l’utilisation économe, mais subtile, du trait, l’élongation des personnages sinueux comme des lianes. Le type féminin qu’il crée, la Beardsley Woman équivoque, énigmatique, d’une sensualité morbide, effraie les critiques autant que la bourgeoisie victorienne. » (cit. premiere.fr)

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