Gianpaolo Pagni

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« Est-il peintre ou illustrateur ou encore affichiste ? Gianpaolo Pagni n’en a cure. Il définit son art comme de la peinture graphique, mélangeant éléments abstraits et décoratifs avec d’autres plus figuratifs, silhouettes ou caractères dessinés, animaux, objets. (…) Gianpaolo Pagni, né à Turin en 1969, suit ses parents à Paris à l’âge de seize ans avant de faire des études artistiques  à l’Institut d’Arts Visuels (IAV) à Orléans. De retour dans son studio à Paris, il se met à peindre. Parallèlement, il développe son activité de dessinateur de presse, un travail qu’il apprécie particulièrement pour la liberté créative qu’on lui laisse et les délais serrés de création qu’on lui impose. » (cit. www.pixelcreation.fr)

« Artiste, auteur de livres, illustrateur, il collabore depuis le milieu des années 90 avec la presse tant en France qu’à l’étranger (Le Monde, Libération, Télérama, Le tigre, International Herald Tribune, The Guardian, La Stampa, The Washington Post), avec de nombreuses maisons d’édition (Flammarion, Seuil, Éditions du Rouergue), pour des manifestations culturelles (Rock en Seine, Ciné Junior, Le Festival de l’Oh) ainsi que pour la Maison Hermès.
 Auteur de livres “graphiques” dans lesquels se trouvent cristallisé le langage de son travail plastique, utilisant l’accumulation et la répétition pour faire surgir le souvenir, métamorphosant des objets et des choses sans valeur en signes extra-ordinaires et mystérieux. Il est en quelque sorte l’ouvrier inventeur de sa propre archéologie. » (cit. www.gianpaolopagni-illustration.com)

« Tous les éléments figuratifs dans mes œuvres proviennent d’une énorme base de données que j’ai bâtie en utilisant du papier calque pour copier des personnages, des objets, des animaux, des formes… En un sens, j’ai constitué une compagnie d’acteurs, avec leurs décors, que je peux utiliser selon les besoins de l’image. » explique Gianpaolo Pagni dans une interview à Elephant magazine (janvier 2010). (cit. www.pixelcreation.fr)

« Depuis plus de 10 ans il a fait du tampon un élément de création récurrent dans son travail ; il crée ses propres tampons et les utilise comme des outils lui permettant de dessiner dans la multiplication du geste et du signe. La dimension liée au souvenir et à la trace que propose souvent son travail a trouvé une forme exemplaire dans le projet Biologia Grafica, son ancien livre d’école, dont il a entièrement recouvert les pages aux tampons, formant trames, motifs, répétition devenant cellules, molécules. Parfois un élément échappe à ce recouvrement méthodique laissant alors apparaître le premier livre. Ce processus d’effacement est aussi à l’œuvre dans sa peinture comme dans la série des livres Magazine. » (cit. www.topographiedelart.fr)

« L’empreinte au tam­pon ou par objets est une technique spécifique de l’art du collage et de l’assemblage. Elle prit son essor avec les Dadaïstes (Max Ernst). Gian­paolo Pagni pour­suit cette expé­ri­men­ta­tion. Pour lui, ce n’est plus l’objet ou le docu­ment qui est placé sur un sup­port mais la for­ma­tion du motif par imi­ta­tion optique créa­trice de l’empreinte. (…) Chez Pagni, l’empreinte avec le tam­pon ou ce qui en tient lieu devient une recherche plas­tique au ser­vice de mon­tages et d’assemblages géométriques. Les traces d’empreintes de cartes de visite (“cartes de visite”), de bandes magné­tiques VHS (“Vidéo­thèque”), d’objets obte­nus par découpoirs à pâtisserie (“Phy­sio­lo­gie du regard”) sont répé­tées par l’artiste en des encrages de dif­fé­rentes cou­leurs. Elles per­mettent la créa­tion de divers motifs selon des mode­lages repo­si­tion­nés, assem­blés ou super­po­sés en dif­fé­rentes logiques de créa­tion.
 Sur­git une magie des formes et des cou­leurs en ara­besques, stries, rec­tangles, etc.. Ces formes sont aussi simples qu’énigmatiques. (…) Il existe là un pari pour voir com­ment ce tra­vail se déve­loppe pro­gres­si­ve­ment. Gianpaolo Pagni ne cesse de s’extraire de cer­tains che­mins pour en trou­ver de nou­veaux même s’il n’est pas jusqu’au moindre départ qui ne laisse der­rière lui un retour.
Par ce biais, l’artiste aborde la ques­tion des limites et des seuils tout en accor­dant à l’art ce qu’on lui refuse sou­vent : le pri­vi­lège d’une beauté plus agis­sante que déco­ra­tive. Le tam­pon devient donc le moyen de fran­chir des pas­sages, d’explorer le rap­port du fond au motif. » (cit. www.lelitteraire.com)

« “Je  n’essaie pas de créer une histoire avec mes images, j’essaie juste d’évoquer quelque chose, avec des images sensuelles et tactiles.” Il collectionne, décline, inventorie… L’accumulation, inhérente à son travail, est devenue un langage qu’il développe à travers la peinture, les découpages, les tampons, la gravure et le dessin. (cit. www.pixelcreation.fr)

« Ses deux derniers livres d’artiste parus en 2010, Mirandola, tentative d’épuisement d’empreintes d’objets tamponnables et Dedans sont des exemples de l’intérêt qu’il porte à l’empreinte sous toutes ses formes ainsi qu’à l’Oulipo. Dans Mirandola, il nous donne à voir une encyclopédie visuelle d’objets “tamponnables”. Ces objets sont ceux qu’il trouve un peu partout ; chez lui, chez les autres, dans la rue… C’est l’éloge du banal, l’éloge du déchet et des petits objets oubliés dans un tiroir. Pour Dedans, Gianpaolo Pagni découpe des silhouettes : personnages, animaux, végétaux, formes abstraites et énigmatiques, tout y passe. Il les met à l’honneur à travers une succession de pages peintes, hautes en couleur et très graphiques. » (cit. www.pixelcreation.fr)

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