Wolfgang Weingart (Photo: S.Knapp)
« Wolfgang Weingart enseigne la typographie à l’école de design de Bâle depuis 1968 où il a succédé à Emil Ruder. Revendiquant un apprentissage autodidacte, et attentif aux rapports entre création et évolutions techniques, il crée dans les années 70 une technique qui lui est propre: en manipulant directement les films, il compose par superpositions. ‹ J’aime organiser le chaos. Une grande partie de mon travail est un chaos organisé. › Son travail expérimental sur la typographie a marqué l’histoire du design graphique.
En 2001 paraît My Way to Typography, un volume de 520 pages, compilant ses propres écrits et créations, expliquant sa démarche.¹ »
« J’aime organiser le chaos. Une grande partie de mon travail est un chaos organisé.² »
« Dans son travail, Weingart démontre sa maîtrise des règles typographiques et leur signification. Il essaye constamment de s’en affranchir et de créer un jeu avec les grilles de composition. Le graphiste mélange l’aptitude, l’apprentissage et l’efficacité visuelle. Dans ses premières expériences, il créé des motifs abstraits basé sur des typographies simple, et pousse les limites de la création vers de nouvelles perspectives. Très vite se fonde une identité très personnelle dans ses travaux et il se démarque de ses prédécesseurs en érigeant de nouvelles règles de création graphique.
Weingart montre que la lisibilité d’une affiche n’est pas nécessaire à son efficacité mais que c’est bien souvent la grille de gabarit ou de composition de la page utilisée qui permet de s’en affranchir. Weingart est devenu professeur à Bâle en 1968 et propose une rupture radicale avec les principes de l’ordre, la clarté, la structure et le rythme donné par Emil Ruder. Weingart a estimé que la tradition de la typographie suisse a joué un rôle international important depuis les années cinquante jusqu’à la fin des années soixante, mais était devenu stérile et anonyme. Sa vision était de donner un nouveau souffle dans l’enseignement de la typographie en réexaminant les principes supposés de sa pratique.
La seule façon pour Weingart de casser les règles de la typographie était de les connaître et d’en jouer. Il pousse les limites de la lisibilité et de la répétition de motifs, sur la base de ses propres expériences. Il a également acquis les compétences de la photolithographie, développer de nouveaux concepts, de masquage et de superposition de films, parfois même en utilisant une caméra pour fausser, agrandir ou flouter des éléments dans ses travaux.³ »
¹ cit. Maxime Bourhis
² cit. fsept.net
³ cit. Maxime Bourhis
Plus de ressources sur Wolfgang Weingart :
→ Portrait en video de Wolgang Weigart
→ Des articles en anglais sur thinkingform.com, aiga.org, mkgraphic.com, lydia.bradley.edu, keithtam.net et studiojunglecat.com
→ Une interview en anglais de Wolfgang Weingart
→ Un entretiens entre Steven Heller & Wolfgang Weingart
→ Un entretiens entre Wolfgang Weingart & Elizabeth Resnick
→ Consulter l’ouvrage Typography de Wolfgang Weingart
→ Une critique de l’ouvrage Typography par Stuart Bailey
→ Un peu de lecture sur le sujet dans : Graphic design: A new history et Graphic Design Theory
→ Archives, Typografische Monatsblätter, Wolfgang Weingart
http://www.icograda.org/feature/current/articles71.htm
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2 Comments
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Hélas, le lien vers le livre ne semble plus marcher :
http://indexgrafik.fr/?p=874
Est-ce possible de corriger cela ? SVP
Voici le lien que tu cherches il me semble : https://books.google.fr/books?id=PI31J57bjw0C&printsec=frontcover&dq=wolfgang+weingart&hl=fr&sa=X&ei=1zgVUcXrEoTK0AW_14DgCg&ved=0CFAQ6AEwBQ#v=onepage&q=wolfgang%20weingart&f=false
Passe une très bonne soirée