« Lorsque Ian Anderson fonde The Designers Republic (abrégé tDR, TDR ou encore miTDR) en 1986 à Sheffield, c’est d’abord pour réaliser des flyers pour le groupe Person to Person, dont il était alors manager. Créateur de visuels pour l’industrie musicale, TDR travaille d’abord pour le groupe Age of Chance, originaire de Leeds en réalisant entre 1986 et 1987 une série de pochettes, dont celle de l’album Don’t get mad… Get even. The Designers Republic se fait remarquer du grand public en réalisant des créations graphiques pour des artistes signés sur un label alors émergeant, Warp Records, qui compte dans ses rangs un jeune producteur de 20 ans : Richard David James, a.k.a. Aphex Twin. tDR va alors apporter au label Warp l’identité visuelle qui lui manquait.
Même si TDR a par la suite réalisé des designs qui ont marqué la culture populaire : de la série de jeux vidéos WipEout sur Playstation (dès 1995), au premier Grand Theft Auto en passant par le chien robot Sony Aibo, c’est la confiance, qui dure depuis plus de deux décennies, que porte Warp a Ian Anderson qui a marqué l’identité du studio. »
– cit. cnap.graphismeenfrance.fr –
« Dans un premier temps, Anderson travaille seul, mais la demande augmentant, il s’associe avec Nick Phillips et ils décident de changer le nom de leur société. Le 14 juillet 1986, ISA-Vision devient officiellement The Designers Republic […] Parallèlement à ces projets, TDR s’efforce de susciter des réactions positives par rapport à sa propre marque. Celle-ci se définit par un style visuel très particulier, combinaison de couches de couleurs, d’iconographie, de reprise de symboles culturels et de réinterprétation des dessins japonais – entre autres caractéristiques – et par une philosophie franchement anti-consumériste.
TDR a tout de même lancé Peoples Bureau for Consumer Information, une boutique en ligne vendant des affiches, des : T-shirts et d’autres objets TDR. Ils ont ouvert une boutique à Tokyo en 2003. TDR expose dans le monde entier, produit des affiches et des bannières thématiques et recycle constamment son travail en lui insufflant un nouveau sens. Bien que la direction soit fermement entre les mains d’Anderson, TDR encourage ses employés à s’exprimer, et nombre d’entre eux sont aujourd’hui les patrons de studio qui marchent, comme les studios Build de Michael C. Place et Universal Everything de Matt Pykes. En 2009, sous l’effet de la crise, TDR a dû stopper ses projets en cours. »
– cit. Anthologie du graphisme –
Plus de ressources sur The Designers Republic :
→ Plusieurs interviews sur eyemagazine.com, acclaimmag.com, globaltechno.wordpress.com
→ Différents articles sur creativereview.co.uk, …
→ Quelques pochettes de disques sur hardformat.org
→ Un aperçu du numéro 29 de la revue Emigre réalisée par Tdr en 1994.
→ Un aperçu de l’ouvrage The Designers Republic Versus Idea Magazine